La nuance entre « acheteur » est « repreneur » est capitale pour celui qui souhaite céder son entreprise. Plutôt que de se lancer dans des annonces impersonnelles et généralistes, vous devez analyser les profils personnel et financier du futur chef de votre entreprise pour éviter le hors piste. Détails dans cet article.
D’abord l’accord des actionnaires
Dans le cas d’une société, les actionnaires doivent cosigner leur accord et les conditions dans lesquelles ils vous confient la négociation de la vente des parts sociales. A ce stade, l’assistance d’un notaire ou d’un avocat est primordiale. En pratique, l’unanimité n’est pas toujours de mise. En effet, certains actionnaires peuvent refuser de vendre leurs parts. Lorsqu’ils sont minoritaires, cela permettra de baisser la somme que devra payer le repreneur. Il doit toutefois veiller à ce que ces actionnaires restent « dormants » et qu’ils n’interfèrent pas dans la gestion de l’entreprise.
Déterminer le profil du repreneur
Plutôt que d’aller à la pêche à la ligne, étudiez minutieusement les offres. Il s’agira de répondre à plusieurs questions qui ont trait à la fois au profil personnel et à la situation financière de l’acquéreur.
Sur le plan personnel
- Quelles sont les compétences et les aptitudes professionnelles du repreneur ?
- Quelle est la qualité (et la longévité) de son background professionnel ?
- A-t-il exercé des fonctions qui nécessitent des compétences de leadership ?
- Dans quelle phase de sa carrière se situe-t-il ? Est-il proche de la retraire ? Dans ce cas, la pérennité (ou du moins la stabilité) de l’entreprise peut être en cause.
Sur le plan financier
En général, on estime qu’un repreneur « sérieux » est en mesure d’apporter jusqu’à 30% du montant de la transaction de reprise. Intéressez-vous aux partenaires financiers qui l’accompagnent et au niveau d’investissement envisagé.
Recherche de repreneur : se faire accompagner
La recherche d’un repreneur pour votre entreprise peut être facilitée grâce à l’assistance de plusieurs interlocuteurs qui vous éviteront les mauvaises surprises tout en accélérant le processus :
- Les Chambres du Commerce et de l’Industrie (CCI) et les Chambres des Métiers : elles vous mettront en contact avec les candidats pour la reprise, mais aussi les chefs d’entreprise qui peuvent vous faire profiter de leur réseau ;
- Les associations de repreneurs ;
- Les professionnels de la reprise d’entreprise : il s’agit entre autres des cabinets de rapprochement, des banques, des agences immobilières, etc.