La négociation en face à face entre le cédant et le repreneur permet de passer au peigne fin tous les aspects relatifs à la cession d’entreprise. La présence d’un spécialiste du droit des affaires pendant cette phase est donc indispensable, et pour cause. Reprendre une entreprise n’est pas une affaire sans risque. Acheter une affaire peu rentable, acheter une société avec un passif caché, payer un prix qui dépasse la valeur réelle de l’affaire, etc. Il est préférable que les deux parties (cédant et repreneur) aient chacun un conseil différent pour éviter toute situation de conflit d’intérêts. Avant de rencontrer le repreneur, le cédant est invité à détailler à son conseil tous les points qui font la force de son entreprise, afin d’obtenir la meilleure offre possible, en s’appuyant notamment sur les résultats des diagnostics et audits.

Vente et après-vente : les modalités

Le prix de cession d’une entreprise est un point très important dans le cadre d’une reprise d’entreprise, et ce sont souvent les négociations entre le vendeur et l’acquéreur qui permettent de le fixer. Une fois les deux parties sont d’accord sur la valeur de l’entreprise, ils peuvent aborder le sujet des modalités de paiement. Les négociations sont également l’occasion de discuter à propos des éventuels dédommagements (garantie d’actif et de passif), le processus de transmission pendant l’année en cours, le rachat des comptes-courants d’associés, la méthode d’évaluation des stocks au jour de la reprise, le niveau de trésorerie, les modalités d’accompagnement par le vendeur, les clauses suspensives, les clauses résolutoires, etc.

Le repreneur doit notamment négocier les ajustements que doit faire le cédant avant la cession. Il s’agit des éléments relevés au cours des diagnostics. Il peut s’agir d’une mise en conformité par rapport à une réglementation, la liquidation de stocks indésirable par le repreneur, les modalités de départ de certains collaborateurs, etc. Bref, les démarches et formalités sont nombreuses et l’assistance d’un cabinet spécialisé en reprise d’entreprise est plus que souhaitable.

Les accords bilatéraux

Pour trouver un terrain d’entente entre le cédant et le repreneur et éviter tout désistement de dernière minute, rien de mieux que de conclure des accords bilatéraux portant sur : l’exclusivité de négociation, la confidentialité, les conditions de rupture de la négociation, l’acte systématique des décisions prises ou encore la transparence.