Après une cession d’entreprise, le cédant est amené à épauler le repreneur afin de faciliter le processus de transmission. Durant cette époque, dont la durée aura préalablement été déterminée par les deux parties, le chef d’entreprise se met au service du nouveau patron pour l’aider à prendre en main l’entreprise, lui communiquer son savoir-technique mais aussi commercial et faire le point sur les clients, les fournisseurs, les prestataires, sans oublier l’explication dans les moindres détails du fonctionnement de l’entreprise.

Comment cet accompagnement se passe-t-il concrètement ?

Pour un meilleur déroulement du processus, les modalités auront été clarifiées dans la négociation, et deux cas de figure se présentent aux protagonistes : l’accompagnement cadré et l’accompagnement souple. Dans le premier cas, une convention de tutorat ou un contrat de travail de x durée est établi entre les deux parties, alors que pour l’accompagnement souple, le cédant se met à la disposition du repreneur pendant un certain nombre de temps pour une prestation rémunérée ou pas.

Cependant, il arrive que le repreneur ne soit pas sur place pendant l’opération, une situation que l’on rencontre le plus souvent dans le cadre d’une reprise pour croissance externe, dans ce cas le cédant peut se voir confier un contrat de salarié qui peut s’étendre sur plusieurs années.

Quelle est la meilleure attitude à adopter ?

Le cédant doit désormais se rappeler que l’entreprise a nouveau chef, par ce conséquent il doit veiller à ne pas trop perturber le personnel qui s’y trouve. Mieux encore, il est conseillé de s’effacer lorsque le repreneur est là ou d’effectuer l’accompagnement à l’extérieur, autant que faire se peut. Plus le cédant adopte une démarche plutôt souple, mieux se fera la transmission : ce sont les deux parties qui y trouveront leur compte.

En somme, l’accompagnement d’un repreneur constitue l’une des nombreuses étapes pour réussir la transmission d’une entreprise.